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  Ecoute

  Peut-être fallait-il de ces furieux 
    pour que le monde s’ouvre 
    en deux dans la lumière 
    à notre intelligence écartelée. 
    Peut-être fallait-il de ces vagabonds 
    aux quatre coins des mondes 
    pour nous instruire de l’étrange 
    et nous le rendre familier. 
    Mais il en faut aussi de ceux qui restent 
    et dont les pieds retiennent inlassablement 
    la terre dans laquelle ils sont plantés. 
    De ceux qui creusent le sillon 
    et reprisent les voiles. 
20 juillet 2004